Gail Carriger – Sans Âme

Le protectorat de l’ombrelle

Quatrième de couverture :

Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?

Avis

Je me suis inscrite au book club de livraddict du 21/11/2012 afin de le sortir de ma PAL. J’avais acheté ce livre une première fois, puis ayant abandonné au bout de la 20ème page, je l’avais revendu. Puis racheté quelques mois plus tard en me disant « faut que tu ailles plus loin ». Là l’occasion m’était donné puisque le book club portait sur ce livre. Et cette fois j’ai dépassé les 20 premières pages…! Bon je partais quand même avec quelque a priori. Mais je me suis accrochée.

Je ne suis pas habituée à ce genre de littérature, les loups-garous, les vampires, les meutes, le potentat, le dewan etc….! Donc je me suis quand même retrouvée largué , dans ces termes qui pour moi n’avaient aucun sens. Puis je me suis dis « essaie de lire, tu verras bien quelques pages plus loin ». Et en effet j’ai bien fait de persévérer. Je suis rentrée dans l’histoire, j’ai commencé à aimer Mademoiselle Alexia Tarabotti. Lord Maccon je me le suis imaginée, à ma façon, donc…! 

L’histoire mêle Bit Lit et nouvelles technologies. Ce n’est pas à proprement du Steampunk mais cela s’y rapproche quand même pas mal. Les personnages sont attachants, surtout Mademoiselle Alexia Tarabotti, avec son caractère bien trempé. La mère d’Alexia ainsi que ses soeurs, m’ont fait penser à Madame Bennett et à deux des soeurs de Lizy dans « Orgueil et préjugés ». Leurs côtés « folles ». Puis Lord Maccon, cet homme mystérieux, loup-garou de son état mais terriblement séduisant. Une merveille faite homme, je me le suis imaginée à ma manière, et je n’ose avouer à qui je pensais. 

L’intrigue est bien menée, il n’y a pas juste une histoire d’amour et basta. Pas juste une histoire d’amour entre Alexia Tarabotti paranaturelle et Lord Maccon loup-garou. Il y a une histoire, même si les évènements au club ‘Hypocras », cela prend une bonne centaine de pages. Les personnages secondaires sont tout aussi attachants, avec le professeur Lyall et Lord Akeldama. Je suis agréablement surprise par cette lecture, je ne m’attendais pas à une histoire comme celle là, à prendre autant de plaisir à la lire. Il est vrai que malgré mes réticences, j’ai apprécié le livre, et je pense lire la suite par simple curiosité. Oui par curiosité pour savoir ce que nous réserve encore Mademoiselle Alexia Tarabotti, femme ingénue, ne manquant pas de ressources ! 

♥♥♥

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