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Le Burkina dénonce un accord militaire de 1961 avec la France

Ouagadougou donne « un délai d’un mois pour le départ définitif de tous les personnels militaires français en service dans les administrations militaires » burkinabées.

Le Monde avec AFP

Publié le 02 mars 2023 à 11h00, modifié le 15 mars 2023 à 22h05

Temps de Lecture 1 min.

Le Burkina Faso a dénoncé un « accord d’assistance militaire » signé en 1961 avec la France, quelques semaines après avoir obtenu le retrait de la force française « Sabre » de ce pays en proie à des violences djihadistes.

Dans un courrier du ministère burkinabé des affaires étrangères adressé à Paris et daté du mardi 28 février, dont l’AFP a eu copie, Ouagadougou « dénonce l’accord d’assistance militaire technique, conclu à Paris le 24 avril 1961, entre la République de Haute-Volta (ancienne appellation du Burkina Faso) et la République française, y compris ses deux annexes ».

Le Burkina donne « un délai d’un mois » suivant la réception de ce courrier pour « le départ définitif de tous les personnels militaires français en service dans les administrations militaires burkinabè ».

Le 18 janvier, les autorités de Ouagadougou avaient demandé le départ, dans un délai d’un mois, de la force française « Sabre » au Burkina Faso ainsi que celui de l’ambassadeur de France, Luc Hallade. Ce dernier a été rappelé à Paris pour « mener des consultations ».

Diversifier les partenariats

Le 19 février, l’armée burkinabée avait annoncé la fin des opérations « Sabre » au Burkina Faso, après une cérémonie solennelle de descente de drapeaux dans l’enceinte du camp Bila Zagré, à Kamboinsin, en périphérie de Ouagadougou, où était stationné le contingent de 400 forces spéciales.

Les relations entre la France et le Burkina se sont dégradées depuis l’arrivée au pouvoir par un coup d’Etat militaire, en septembre 2022, le deuxième en huit mois, du capitaine Ibrahim Traoré.

Les autorités ont depuis manifesté leur volonté de diversifier leurs partenariats notamment en matière de lutte contre le djihadisme qui mine ce pays depuis sept ans. Parmi les nouveaux partenaires envisagés, figure la Russie.

Le Burkina Faso, en particulier dans sa moitié nord, est confronté depuis 2015 aux attaques de groupes liés à Al-Qaida et à l’organisation Etat islamique (EI) qui se multiplient ces dernières semaines. Elles ont fait des milliers de morts et au moins 2 millions de déplacés.

Le Monde avec AFP

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